L’O3 ZONE PARTICULIEREMENT DANS NOS CONTREES

Pourquoi parle-t-on de pollution à l’ozone alors qu’elle est sensée nous protéger ?

Il est important de distinguer deux types d’ozone :

  • Il y a celui qui nous protège des rayons UV en formant une couche à très haute altitude : l’ozone stratosphérique.
  • Il y a celui situé dans notre environnement proche, l’ozone troposphérique, qui est naturellement présent en faible quantité mais qui lorsque sa concentration augmente est très agressif.

L’ozone présent dans notre environnement est considéré comme un polluant secondaire. En effet, il est la résultante de la transformation des gaz précurseurs (NOx*, COV** et CO***) émis par l’industrie, les transports et le résidentiel. Cette réaction est accentuée par le rayonnement solaire.

À l’inverse des polluants précurseurs que l’on retrouve le long d’axes routiers ou de centres urbains, l’ozone troposphérique se concentre davantage dans les zones péri-urbaines. En effet, la transformation s’opère durant les phases de déplacement d’air et de fort ensoleillement, c’est pourquoi dans la Drôme et le Vaucluse nous sommes particulièrement touchés.

De plus, on le retrouve également dans l’environnement intérieur, soit en provenance de l’extérieur, soit émis par les appareils de reprographie type laser (Réponse de l’Institut National de Recherche et Sécurité).

Les effets de la pollution à l’ozone sont multiples, ils concernent autant :

  • la santé par ses propriétés irritantes sur les muqueuses et les voies respiratoires (reconnaissable à son odeur d’eau de javel),
  • que l’environnement en perturbant la croissance de certains végétaux entraînant une baisse dans le rendement des cultures et dégradant certains matériaux (ex : caoutchouc…)

 

 

Pour aller plus loin www.atmo-auvergnerhonealpes.fr

*NOx : Oxydes d’azote

**COV : Composés Organique Volatile

***CO : Monoxyde de Carbone

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