RÉNOVATION COMPLÈTE D’UNE MAISON : cas type #2

Pendant plusieurs numéros, nous allons vous présenter la rénovation d’une maison dans sa globalité. L’idée est ici de trouver le meilleur compromis entre la performance, le confort et les points de vigilance, le tout avec la meilleure pertinence économique possible.

Phase #2 : par quels travaux commencer ?

Rappel des données :

  • Maison de 1980, surface habitable de 100 m², occupée par quatre personnes (un couple et deux enfants)
  • Les murs sont en parpaings (20 cm).
  • Le toit est isolé avec 10 cm de laine de verre.
  • Maison bâtie sur terreplein avec ventilation naturelle.

Nous commencerons par isoler la toiture. En effet, l’efficacité de l’isolant actuel peut être considéré comme nul dans ce cas nous conseillons fortement de le déposer.

Sur le plan des déperditions de chaleur, nous savons que grossièrement tous les isolants se valent. Notre choix s’orientera alors sur de la ouate de cellulose pour la partie non aménagée : meilleur compromis entre performance hiver/été-prix-environnement et ayant une bonne qualité d’inertie thermique.

En effet, cette inertie est à améliorer grandement, notamment en toiture, afin de se protéger de la chaleur estivale.

Pour la partie aménageable (environ 50 % de la surface), nous isolerons sous toiture par l’intérieur avec de la laine de bois, malgré un coût plus élevé que celui de ses concurrents. Encore une fois, il est de loin plus difficile de se protéger du chaud que du froid, donc nous optons pour le plus efficace des matériaux dans ce cas.

Par ailleurs, nous anticipons sur les prochains travaux de ventilation mécanique centralisé (VMC). En effet, le caisson sera placé dans les combles non aménagés. Afin de ne pas détériorer l’isolant, le caisson et les flexibles seront disposés avant d’insuffler la ouate.

Nous choisirons ici une ventilation hygroréglable de type B, pour des questions de gestion des apports d’humidité.

 

 

 

Résultats :

Malgré une baisse de 33 % des besoins, la maison reste en classe très énergivore. Ceci tient au fait que le chauffage y est, pour l’instant, électrique. La consommation d’énergie primaire calculée est multipliée par 2,58, coefficient établi pour la source électrique (rappel autres énergies : 1), ainsi dans d’autres cas nous serions en étiquette « D ».

Liens vers les fiches travaux du CEDER :

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