Une enquête sur le sujet a été réalisée par l’association Qualitel auprès de 2700 personnes, via une quinzaine de critères traduits en 80 questions.
Premier constat, les sondés donnent la moyenne : 6.7/10. Attention cependant, une moyenne par définition tempère les disparités, et de fait les français sont inégaux concernant la qualité d’un logement.
- Des disparités selon l’âge du bâti : on pourrait penser que plus le logement est ancien, moins il est de qualité. Que nenni, ceux construits avant 1900 (6.7/10) sont presque autant appréciés que ceux après 1980 (7/10). Les premiers ont bénéficié de matériaux de qualité et les seconds des premières réglementations post choc pétrolier. C’est entre-deux que le bât blesse (6.2), du fait du boom démographique, de la reconstruction après-guerre et où, par ailleurs l’énergie ne « coûtait rien ». Depuis dix ans, la tendance est très correcte (7.6), ces logements profitent des dernières normes et avancées techniques en matière d’habitat (réglementation thermique, label BBC, etc.).
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- Les autres points qui déterminent ce sentiment de qualité sont le fait d’être propriétaire ou locataire (7.2 contre 5.9/10 !), d’occuper une maison ou un appartement (7 contre 6.2), situé(e) à la campagne plutôt qu’en ville (de 7.1 en village jusqu’à 6.2 à Paris), avec de l’espace (de 7.5 au-delà des 120 m² à 5.6 pour un studio), à proximité de la nature (7.3 contre 5.8).
Les deux points cruciaux qui amènent à l’insatisfaction sont le confort thermique et la consommation énergétique (32 % chacun). Le chauffage électrique, très prisé notamment chez les bailleurs, et donc le plus répandu, est celui qui engendre le plus d’insatisfaction (37 %). On imagine bien la corrélation entre cette affirmation et les précédentes.
Ainsi, 30 % des Français souhaitent améliorer l’isolation thermique mais seulement 14 % pensent le faire dans les 2 ans à venir.
Ces dernières données posent clairement la question de la rénovation des logements anciens, déjà entamée dans le cadre du Plan de Rénovation Énergétique de l’Habitat (PREH).
Si nous voulons vraiment être en quête de qualité, alors la rénovation, dont énergétique, devient une priorité nationale !
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