Publication d’une étude de l’Agence Qualité Construction (AQC) sur les « Isolants Biosourcés : points de vigilance »
Alors que les ventes d’isolants biosourcés représentaient moins de 10% des parts de marché en 2009, il s’avère qu’entre 2012 et 2014, elles affichent une progression de 8%. Cela dit, plusieurs freins à leur développement entrent en ligne de compte. L’un d’eux est la méconnaissance de ces produits et de leurs caractéristiques physiques, entraînant des défauts de conception, de prescriptions et de mise en œuvre.
Cette étude porte sur 4 familles de matériaux (la paille, le chanvre, la fibre de bois et la ouate de cellulose), qui sont représentatifs du marché des isolants biosourcées. Elle fait un état des lieux des connaissances autour de ces matériaux et met en parallèle les pathologies observées avec les bonnes pratiques à respecter.
Il en ressort que les désordres ne sont pas liés aux matériaux mais que leur nature putrescible peut les rendre vulnérables à une gestion inadaptée de l’eau et de la vapeur d’eau. Cela dit l’application des règles professionnelles et des prescriptions inscrites dans les Avis Techniques a permis de réduire de façon significative le nombre de sinistres rencontrés. C’est donc que la formation obligatoire est une piste efficace de réduction des désordres.
En conclusion, on peut dire que la mise en œuvre dans le respect des « règles de l’art », pour les matériaux biosourcés, est toute aussi indispensable que pour les matériaux minéraux et synthétiques.
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